PlantesBio-Indicatrices
Comprendre un sol par son couvert végétal…
Issu d’un savoir empirique au cours de l’histoire de l’humanité, les plantes bio-indicatrices est l’utilisation des observations du couvert végétal pour établir un auto diagnostique des caractéristiques et du fonctionnement du sol qui nous intéresse. Cette observation simple dans sa mise en oeuvre, est d’autant plus intéressante qu’elle s’applique autant à un potager d’un particulier que pour une mise en culture agricole.
1 / Le principe
Les plantes bio-indicatrices c’est d’abord un énorme réservoir de graines de différentes variétés dans le sol. Ces graines ne germent pas tant que des conditions spécifiques à leurs caractéristiques ne sont pas réunies. Elles sont dites « en dormance ».
Selon l’état du sol, certaines variétés vont sortir de cette dormance pour germer… C’est ce que l’on appelle « la levée de dormance ».
A noter que d’une année sur l’autre, selon notamment :
- les conditions climatiques
- le travail du sol
- les fumures apportées
- …
La flore spontanée peut être radicalement différente… Traduction que nous n’avons pas à faire au même sol du moins sur un plan agronomique.
Cette flore est constituée de différentes espèces que l’on qualifiera de plantes bio-indicatrices, leur besoins spécifiques ayant été préalablement définis, elles permettront de donner des indications sur le sol :
- sa structure (compact, aéré…)
- sa texture (granulométrie des particules réparties en trois catégories : argile, limon et sable)
- son pH
- les pratiques humaines présentes ou passées (ex : sol labouré, piétiné etc…)
- l’activité des micro-organismes (bactéries, champignons), qui rendent assimilables les éléments du sol par les plantes
- …
Ce que l’on doit retenir :
Les plantes bio-indicatrices sont un outil de diagnostique donnant l’état de fonctionnement d’un sol à un moment donné. A noter que ces observations peuvent traduire tout autant par une perturbation, qu’un équilibre. La recherche d’un dysfonctionnement n’est pas une finalité en soit.
À ce jour environ 150 plantes bio indicatrices ont été étudiées sérieusement.
Il y existe trois types de plantes :
- Celles qui indiquent un excès
- Celles qui indiquent une carence
- Celles qui servent d’indicateur de la vie microbienne du sol
Pour être considéré comme indicatrice, une plante doit être en nombre suffisant (5 à 10 pieds par mètre carré), elle doit être dominante par rapport aux autres espèces présentes.
2 / Méthode de mise en oeuvre
Quelques règles à retenir :
• Les variétés présentes de façon éparses, ne doivent pas pris en compte
• Le diagnostique sera d’autant plus juste qu’il sera confirmé par plusieurs espèces indiquant les mêmes caractéristiques.
Quand :
• En sortie d’hivers ou au printemps, avant la tonte du couvert végétal, avant le cycle végétatif de la culture.
• Avant récolte, pour identifier les blocages ou carences qui ont pu s’installer durant le cycle végétatif
1 / Définir si besoin des zones homogènes de couvert végétal sur votre parcelle à observer
2 / Attribuer un coefficient d’abondance à chaque espèce observée
- 4 = occupe 75 à 100% de la surface du sol
- 3 = occupe 50 à 75% de la surface du sol
- 2 = occupe 25 à 50% de la surface du sol
- 1 = occupe 0 à 25 % de la surface du sol
3/ Remplir le tableau de comptage :
4/ Établir le diagnostic à l’aide des résultats obtenus avec le tableau
5/ Agir!!! … s’il y a besoin (voir mon article du blog » Les engrais verts« )
3 / interpréter les résultats obtenus
1 / les sols acides
Ce sont des sols dits pauvres, peu fertiles. La vie microbienne est souvent faible, du fait de cette carence en bases, qui constituent une monnaie d’échange pour les microbes du sol.
Une plante bio-indicatrice des sols acides est la Grande oseille (nom scientifique : Rumex acetosa)
Les corrections à apporter :
⇒ On peut implanter un couvert constitué de plantes peu gourmandes, à développement modeste, avec une bonne proportion de légumineuses : trèfle blanc nain, moha (sur terrains secs), seigle, vesce, sarrasin…
⇒ les plantes spontanées avant qu’elles ne montent en graines peut constituer une solution.
⇒ Attention ! Si des pluriannuelles, comme le Rumex, apparaissent, lutter contre elles dès le départ.
2 / les sols tassés (compactés)
Dans un sol tassé, l’air (donc l’oxygène) ne peut plus circuler, l’activité bactérienne aérobie diminue.
Une plante bio-indicatrice d’un sol tassé est le Grand Plantain (nom scientifique : Plantago major) :
Les corrections à apporter :
⇒ Pour éviter la battance des sols limoneux, éviter les préparations de sol affinant trop la terre. La meilleure solution est de supprimer les labours, très déstructurants pour le sol.
⇒ On peut relancer la vie microbienne par un décompactage léger avec un outil de type « actisol » à 15 – 20 cm de profondeur, jamais plus profond.
⇒ Un couvert végétal incluant des céréales va favoriser la structuration du sol et une meilleure circulation de l’air. Ex : un mélange orge + triticale qui va apporter beaucoup de lignine et booster la vie microbienne.
3 / les sols pauvres en argile et Matière Organique (lessivage)
La capacité de rétention du sol correspond à sa capacité à stocker les éléments fertilisants et l’eau. Elle est proportionnelle à la quantité et la qualité des argiles, des limons et de l’humus. S’il manque un de ces éléments, il ne peut pas y avoir de fixation dans le sol par absence de complexe argilo-humique (CAH). C’est le cas particulièrement quand la vie microbienne aérobie est faible ou absente.
Une plante bio-indicatrice d’un sol pauvre en argile et en matière organique est la Spergule des champs (nom scientifique : Spergula arvensis) :
Les corrections à apporter :
⇒ On peut renforcer le Complexe Argilo-Humique (CAH) en apportant de bons composts équilibrés en C/N en quantité modérée (3 – 5 t/ha/an). (Le CAH correspond, pour faire simple, à la capacité d’un sol à retenir les éléments nutritifs du sol).
⇒ Si le sol est compacté, on peut relancer la vie microbienne par un décompactage léger avec un outil type « actisol » à 15 – 20 cm de profondeur, jamais plus profond.
⇒ Le ray-grass, en couvert végétal, permet de recréer, grâce à son réseau racinaire, un « pseudo-CAH » dans les sols pauvres en argiles ou déstructurés.
3 / les sols asphyxiés (hydromorphie)
L’apport excessif de matière organique animale (ex : compost de fumier de volaille), associé à l’hydromorphisme provoque une pollution aux nitrites et une véritable asphyxie du sol.
Une plante bio-indicatrice d’un sol asphyxié est le Rumex à feuille obtuses (nom scientifique : Rumex obtusifolius) :
Les corrections à apporter :
⇒ Travailler le sol avec des disques et des griffes pour l’aérer.
⇒ Un couvert végétal riche en légumineuses apportera de l’azote rapidement assimilable par les bactéries qui dégradent la M.O.
4 / Liste des principales plantes bio-indicatrices :
Ail des vignes (Allium vineale)
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Amarante blanche (Amarantus albus)
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Amarante réfléchie (Amarantus retroflexus)
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Arum d’Italie (Arum italicum Mill)
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Asperge à feuilles aiguës (Asparagus acutifolius)
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Blette maritime (Beta vulgaris subsp.)
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Bourse à pasteur (Capsella bursa-pastoris)
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Brome mou (Bromus hordeaceus)
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Brome stérile (Bromus sterilis)
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Camomille matricaire (Matricaria chamomilla)
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Carotte sauvage (Daucus carota)
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Chardon à capitules grêles (Carduus tenuiflorus)
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Chardon commun (Cirsium arvense)
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Chénopode blanc (Chenopodium album)
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Chiendent pied-de-poule (Cynodon dactylon)
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Coquelicot (Papaver rhoeas)
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Digitaire distique (Digitaria sanguinalis)
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Diplotaxis à feuilles ténues (Diplotaxis tenuifolia)
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Épilobe à 4 angles (Epilobium tetragonum)
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Épilobe hirsute (Epilobium hirsutum)
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Érodium bec de grue (Erodium cicutarium)
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Euphorbe réveille matin (Euphorbia helioscopia)
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Fausse épervière (Picris hieracioides L)
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Fausse rouquette (Erucastrum nasturtiifolium)
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Folle avoine (Avena fatua L)
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Fumeterre officinale (Fumaria officinalis L)
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Garance voyageuse (Rubia peregrina L)
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Géranium à feuilles rondes (Geranium rotundifolium L)
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Géranium colombin (Geranium columbinum L.)
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Géranium découpé (Geranium dissectum L.)
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Géranium herbe à Robert (Geranium robertianum L.)
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Géranium mou (Geranium molle L.)
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Gnaphale des marais
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Grand plantain
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Grande bardane
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Grande marguerite
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Grande prêle
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Gesse hirsute
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Gesse sans feuille
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Herbe aux chantres
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La soude
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La vigne Blanche
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Laiteron des champs
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Laiteron maraîcher
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Laiteron rude
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Lamier amplexicaule
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Lamier pourpre
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Lampourde à gros fruit
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Lampourde épineuse
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L’aristoloche
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Lierre
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Liseron des champs
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Liseron des haies
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Luzerne
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Mauve sylvestre
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Menthe à feuilles rondes
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Menthe des champs
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Menthe pouliot
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Mercuriale annuelle
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Morelle noire
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Mouron blanc
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Mouron bleu
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Mouron rouge
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Moutard des champs
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Muscari à toupet
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Muscari négligé
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Ortie brûlante
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Oxalis pied-de-chèvre
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Oxalis raide
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Pensée sauvage
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Petite oseille
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Picride fausse vipérine
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Pissenlit
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Plantin lancéolé
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Potentille ansérine
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Potentille rampante
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Pourpier
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Prêle des champs
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Prêle rameuse
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Pulicaire dysentérique
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Raisin d’Amérique
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Rapistre rugueux
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Ravenelle
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Ray-grass méditerranéen
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Ray-grass d’Italie
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Renoncule des champs
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Renoncule des marais
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Renoncule rampante
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Renoncule sarde
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Renouée persicaire
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Renouée poivre d’eau
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Ronce à feuilles d’orme
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Rumex à feuilles obtuses
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Rumex crépu
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Rumex violon
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Séneçon commun
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Sétaire verte
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Sisymbre vélaret
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Souchet
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Spargoute rouge
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Spergule des champs
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Trèfle blanc
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Trèfle des champs
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Trèfle pied-de-lièvre
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Trèfle violet
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Trigonelle cornue
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Trigonelle de Montpellier
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Tussilage
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Vergerette du canada
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Véronique à feuilles de lierre
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Véronique cymbalaire
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Véronique de perse
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Véronique petit chêne
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Verveine officinale
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Vesce commune
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Vesce hirsute
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Vesce jarosse
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Violette odorante
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Vulpin des prés
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Abréviations du tableau :
- N : azote
- P : phosphore
- K : potassium
- MO : Matière Organique
- CAH : Complexe Argilo-Humique
Sources – Pour en savoir plus :
« L’encyclopédie des plantes Bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – Guide de diagnostic des sols volumes1 volume 2 volume 3 – Gérard DUCERF – Editions PROMONATURE Beauloup 71110 BRIANT – www.promonature.com
« Fascicule des conditions de levée de dormance des plantes Bio-indicatrices » -Nouvelle formule – Gérard DUCERF – Editions PROMONATURE Beauloup 71110 BRIANT – www.promonature.com
Ouvrages vendus et disponibles à Francoise@promonature.com ou sur le site www.promonature.com
12 Réponses à “Plantes Bio-Indicatrices…”
J’ai consulté votre site parce que je suis à la base, jardiner et intéressé à la connaissance en bio dynamique.
Votre site est excellent Bravo et Merci !
Cordialement
Erwin Egger
Bonjour,
nous avons un jardin partagé en région parisienne. S’y trouvent beaucoup de : rumex, pissenlits, lamiers pourpres, orties, liserons, mauves, chardons, véronique de perse, chiendent, chénopode, potentille ansérine. J’ai découvert la plupart des espèces sur votre site, notamment potentille, véronique et lamiers. Je vais pas vous demander un diagnostique, clairement il s’agit d’un excès d’azote et de MO. Nous sommes en sol calcaire, travaillé depuis 3 ans, avec de gros apports de fumier 2 fois par an minimum que la mairie nous donne. Sol très compacté par endroit, là où le rumex, le chiendent et le chardon poussent. Je me suis lourdement documenté sur le maraîchage sol vivant, le jardin naturel, ce genre de choses. J’ai donc arrêté le travail du sol, ai épandu une bonne couche de paillis partout où je pouvais. Y a des zones remplies de vers de terre, où les mauvaises herbes poussent moins. Je me sers de compost comme lit de semence pour petites graines (méthode Dominique Soltner). Ma question : doit-on immédiatement arrêter tout nouvel apport de fumier ? Pas facile de convaincre les membres du jardin je pense qui ont l’impression que notre sol est dur, plein de cailloux, séchant, et donc par extension pauvre. Mais vu les bioindicateurs il n’est pas pauvre du tout… Quelles plantes potagères à privilégier pour se débarrasser de cet excès d’azote et qui survivraient en sol compacté ? Je pensais aux choux et autres crucifères. Est-ce que ça marcherait aussi avec courges et concombres ? Quid des engrais verts, qu’est-ce qui fait bien pompe à azote ? Sur une parcelle j’ai mis l’engrais vert hivernal de base : seigle, vesce, fèverole. Dans les zones trop riches à azote, pensez-vous que des trucs comme le colza ou le sarrasin iraient ? J’ai un peu de tout. Je précise que les mauvaises herbes ne sont pas uniformes. Si on laisse un terrain à nu, c’est surtout le chiendent qui gagne j’ai l’impression. Sur nos merlons où la mairie avait rajouté de la terre, c’est plutôt les chénopodes qui recouvrent entièrement le lieu. Des zones qui n’ont jamais été cultivées voient plutôt les ronces prendrent le dessus, et celles de jardin d’agrément (juste des plantes ornementales) voient surtout les rumex et les chardons… Bref c’est très hétérogène j’ai l’impression. Vais-je dans la bonne direction avec mon paillage permanent pour créer de l’humus, et mes engrais vert pour pomper ces nitrates ? Merci d’avance.
Bonjour, il semble en effet que votre sol soit suffisamment pourvu (peut-être trop) en éléments nutritifs… J’aurais tendance à penser que lever le pied un certain temps sur les différents apports serait plutôt une bonne chose.
Intuitivement j’aurais tendance à penser que le compactage de votre sol est lié à une teneur en argile élevée. C’est donc plus un problème de structure du sol et de son aération qui serait le problème => perturbation de l’activité vivante du sol. Un décompactage mécanique 25-35 cm (sans ensevelir la couche arable) serait la réponse la plus adaptée et la plus rapide dans sa mise en œuvre.
Autre solution : une stratégie d’engrais verts (voir article de mon blog) dont les racines peuvent également réaliser ce travail de décompactage, mais dans le cas présent le travail mécanique reste selon moi la réponse la plus adaptée dans un premier temps.
Théoriquement MO-Ca devraient se combiner en agréas favorisant une meilleure aération de votre sol et un ré-équilibrage de sa flore.
Cordialement
Bonjour,
le retournement du sol complet on a déjà fait sur pas mal de parcelles l’an dernier. Grelinette profonde en retournant les mottes et en les émiettant à fond, désherbage. Ça n’a pas du tout marché. L’une de ces parcelles notamment est la pire : très compacte, chiendents, chardons, rumex. Les parcelles qui vont bien globalement ce sont celles qui ont eu compost et paillage tout l’hiver et partie de l’automne ou du printemps. Oui j’ai un sol argilo-calcaire, mais je ne crois pas du tout en un décompactage mécanique. Déjà on ne peut pas, car pas d’électricité, ni d’outil à moteur. Et la grelinette, il suffit qu’il pleuve derrière et ça se recompacte de toute façon. Une zone est restée en labour « classique » car la membre qui s’en occupe est une tête de mule. Alors ça pousse (un peu) car le labour a minéralisé de l’azote, mais c’est hideux. Grosses mottes sèches, cailloux à la surface, liseron, chardon et ronces…
Sinon au niveau de la pénibilité du désherbage, je dirais que la pire adventice c’est la renoncule. Avec ses racines puissances, sa végétation basse et sa capacité à drageonner, c’est un cauchemar. Chiendent et chardons s’arrachent bien en terre pas trop sèche, et rumex en temps humide on peut bien les arracher aussi. Mais la renoncule pour l’instant c’est mon cauchemar. Si vous en avez, oui ça fait des jolies fleurs jaunes, mais ça envahit tout, soyez sans pitié…
Bonjour Cub38,
Avez-vous eu des résultats positifs depuis vos messages ? Je suis curieux de savoir si le paillage permanent vous a aidé. Je suis à peu près dans le même cas de figure que vous, les mêmes plates bio-indicatrices que ce que vous observez (orties, potentille rampante, renoncules, pissenlit, lamier pourpre…). C’est un terrain dans les marais, inondé chaque année, et les renoncules et surtout potentille rampante prennent le dessus sur de grosses parties. J’ai décidé de tenter de tout laisser sous paille pour la saison prochaine, car bien qu’en essayant de laisser les plantes bio-indicatrices faire leur action et réparer des déséquilibres, j’ai l’impression que le fait que le terrain soit inondé chaque année remet les compteurs à zéro et fait se relancer un cycle à chaque saison.
Je pense aussi que le terrain a été traité au motoculteur depuis plus de 20 ans et que cela n’a fait qu’empirer les choses en profondeur (j’ai pu observer une semelle de labour sur au moins un endroit, je crains qu’elle soit présente partout…). Quand je suis arrivé, il n’y avait presque plus de vers de terre. Depuis que je ne fais qu’aérer à la grelinette sans retourner la terre, ils sont de retour.
Merci de votre réponse si vous avez le temps 🙂
Bonjour, les engrais verts sont pour fixer l’azote or vous dites en avoir de trop… Apportez du carbone: feuilles mortes, copeaux et sciure… La paille est très bien… Et profitez-en, oui, cucurbitacées à fond, tomates etc!
Merci beaucoup pour ce partage de connaissance
Bonjour, les principales « mauvaises herbes » sont (dans l’ordre) :
– liseron
– orties
– chardons
– chiendent
Il y avait beaucoup d’herbe à verrue, il y en a moins actuellement.
Que faire pour revenir à un équilibre ?
Merci.
CA
Bonjour,
Quelle la signification de la présence de la Houlque laineuse ? sur toute la surface du jardin, après récolte estivale ?
D’après le fascicule( gérard Ducerf) mentionné plus haut, les conditions de levées des graines sont les suivantes:
++ d’eau
++ de Matière Organique
++ Fossilisation du sol
— Air ( Asphixie du sol)
– Faible Activité biologique
+ Présence de bases non solubles (biodisponible)
+ Présence de MO Carbonée
+ Présence de MO Azotée
Bonjour,
Je ne comprends pas l’utilisation de tableau de comptage : je vois bien qu’il faut renseigner le coefficient d’abondance mais ensuite, quoi mettre dans les autres cases du tableau ? Et aussi, que signifient les couleurs des cases ?
Merci d’avance de votre aide.
Bonjour Cub38 et Thibault
Je suis un peu dans le même état que vous ….
Jardin communal sans savoir ce qui avait été fait avant nous …
Je pense que la potentille rampante avait été utilisée comme couvre- sol sur la partie herbeuse, pour contenir le chiendent mais maintenant, cette partie est revenue en herbe et la potentille a envahit 2 parcelles de jardin ! !
J ai essayé de la garder et de planter par endroit .
Il faut reconnaître qu elle a protégé les plantations de la grèle et des pluies battantes
Les courgettes avec leurs grosses feuilles la domestiquent un peu mais ella envahit tous mes semis ! Maintenant , je l’ arrache et la coupe à la main …
Elle est mélangée avec de la Benoîte qui semble être un bon indicateur d’ humus .
Je ne sais pas si c ‘est une bonne idée de ka l’aider en paillis se décomposer ?
Nous avions une parcelle pleine de chiendent qui semble amadoué depuis que nous ne mettons plus d engrais -fumier et que j ai planté des courges et courgettes au milieu. Les herbes ne les gênent pas …
Nous avons aussi pratiqué les cartons en hiver …ça marche bien sur le chiendent ….
Thibault, plantez des curcubitacées ,elles absorbent l’ eau …
Bon jardin !